N°96 – Décembre 2014
CE NUMERO EST ENCORE DISPONIBLE
AU SOMMAIRE
- L’UNAPAF aux salons
- Le piégeage du campagnol terrestre
- Détecteurs photographiques
- Système de verrouillage de portes sur chatière
- Un petit truc pour les cages légères
- la boite tombante de Fabrice
- Piégeurs de Wallonie
EDITO
LES DES SONT JETES.
Les dossiers de demandes préfectorales de classement nuisibles du groupe 2 doivent être au ministère pour le 19 décembre. En s’y prenant à l’avance, avec l’examen des dossiers et toute la procédure qui s’en suit, l’arrêté devrait sortir à temps pour être applicable au 1er juillet 2015. Ensuite, être attaqué dans la foulée, par toutes les associations qui touchent des subventions du même ministère qui rédige l’arrêté. Elle n’est pas belle la vie ! Suite aux attaques du dernier arrêté, le Conseil d’Etat a restreint la liste des espèces nuisibles dans certains départements mais tout n’est pas mauvais dans ses conclusions; Il reconnait notamment la légitimité du piégeage et le dispositif de classement des espèces. Il faudra tenir compte des décisions du conseil d’Etat lors de la préparation du nouvel arrêté de juillet 2015. On nous en demande toujours plus, et dans les départements, souvent cela n’a pas été simple pour réunir toutes les données. Autant il est facile d’avoir des chiffres des piégeurs et des chasseurs, ce n’est pas évident d’avoir des éléments du monde agricole. Ils subissent des dégâts de ces espèces, mais ils ne savent pas les recenser et les quantifier. Quant aux autres « utilisateurs de la nature », à part critiquer nos données, ils n’apportent rien de concret. Depuis le 23 mai 1984 où la nouvelle réglementation a été mise en place, on est toujours avec la même liste d’animaux susceptibles d’être classés nuisibles. Et depuis cette date aucune de ces espèces n’a été mise en danger par le piégeage, elles se portent bien ! L’objectif de ce dispositif de « classement nuisibles » n’est pas d’éradiquer ces espèces qui jouent un rôle important dans leur écosystème mais de réduire l’impact des dégâts provoqués de manière légale plutôt que de laisser libre cours à des pratiques radicales (poisons, pièges inadaptés, etc.) et ainsi de donner la possibilité aux victimes de ces prédations et déprédations de se défendre. Le piégeage utile, on ne veut pas piéger tout le département, on veut pouvoir réguler des animaux qui causent des problèmes. Pour ce futur arrêté, si nos dossiers sont bien ficelés et que suite aux futures attaques de nos copains, le conseil d’état valide nos travaux alors nous aurons fait un grand pas en avant. Didier LEFEVRE |