N°122 – Juin 2021
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AU SOMMAIRE
- Editorial
- Infos diverses
- Nouvelles de l’UNAPAF
- Petites annonces
- Les Espèces Exotiques Envahissantes
- Le piégeage une activité de service
- Dégâts dans les combles
- Portrait : Raymond du 17
- Bon à savoir : la déclaration de piégeage
- Photos de lecteurs
- Bon à savoir : piégeage hors territoire de chasse
- Le goupil à l’affût
- Piégeage et photo
- Courrier des lecteurs
- A l’écoute des associations
- Statistiques : piégeage sur territoires de chasse
EDITO
Drôle de période…
Le 30 juin 2022, se terminera la période de trois ans de notre arrêté Groupe 2, si pas de changement de dernière minute… C’est-à-dire qu’à partir de septembre de cette année, nous allons commencer à préparer les dossiers ESOD avec les chiffres des 3 saisons : 2018/2019, 2019/2020, 2020/2021.
Notre pays traverse actuellement une pandémie sans précédent qui s’est traduite par deux confinements et un ensemble de mesures restrictives qui ont impacté directement, tant les activités de piégeage que le recueil des constats de dégâts des ESOD. De nombreux piégeurs ont été confrontés à la maladie, des restrictions de déplacement selon les départements, peu de piégeage sur les territoires, restaurants fermés donc moins d’élevage de volailles et autres, du coup, moins de prédation etc. De ce fait, les chiffres ne peuvent pas refléter la réalité du préjudice des ESOD du Groupe 2 et leur utilisation fausserait les statistiques.
Nos opposants vont bien sûr profiter de la situation. Certains sont déjà montés au créneau, ils demandent plus de représentants dans la commission spécialisés ESOD de la CDCFS.
Et ils contestent les chiffres des dégâts recensés !!! En effet, lors de la préparation du précédent dossier, nous avons bien compris le fonctionnement du système. Comme il n’y a pas d’études scientifiques sur les espèces, il nous faut des chiffres. On sait où les chercher, et cela dérange nos opposants. Mais, à part rejeter en masse nos arguments, ils n’apportent rien de concret que de l’idéologie. Pour faire respecter et imposer leur pensée, seule défendable à leurs yeux, ils sont prêts à tous les excès et provocations.
Nous attendons le jugement du Conseil d’Etat, suite aux nombreux recours contre le Groupe 2, il ne devrait pas tarder. Cela aura un impact sur le prochain classement.
Didier LEFEVRE
Président de l’UNAPAF