N°120 – Décembre 2020

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AU SOMMAIRE

  • Editorial
  • Infos diverses
  • Petites annonces
  • Nouvelles de l’UNAPAF
  • Yves le détaupeur
  • Notre ami le chat
  • Les 4 R
  • Technique : Les ragondins et le maïs
  • Technique : Piéger à la ruche
  • Conditions d’assermentation des gardes
  • Espèces exogènes invasives
  • Le goupil à l’affût
  • Le courrier des lecteurs
  • A l’écoute des associations
  • A l’écoute des associations
  • Paru au Journal Officiel

EDITO

À QUOI NOUS RÉSUME-T-ON ?

Quelle question me diriez-vous ?

Eh bien ce second confinement vient confirmer des éléments perçus lors de celui du mois de mars.

Piéger et chasser ne sont, semble-t-il, plus des activités ancestrales ni des activités « sportives » comme ce fut employé pendant un certain temps.

Non, aujourd’hui nous sommes réduits à des régulateurs d’espèces trop coûteuses financièrement et sanitairement. Les chasseurs sont divisés en deux catégories : les chasseurs « loisirs » et les chasseurs « régulateurs ».

Des mots me diriez-vous ! mais à y regarder de plus près les mots sont le cœur même d’un texte de loi bien ficelé. Pour preuve les arrêtés préfectoraux pris en début de ce second confinement qui demandent la régulation et écarte la chasse dite « loisirs ». Et pourtant chasser seul avec son chien doit, de manière pragmatique, présenter moins de risque sanitaire qu’en groupe pour une battue.

J’ai moi-même, pris par la précipitation des événements, poussé les arguments vers la DDT pour défendre la possibilité de réguler (sanglier, cerf, corneille noire, corbeau freux, palombe, renard…) et permettre à nos piégeurs de sortir réguler. Espérer égoïstement obtenir un peu pour les membres de nos associations qui comptent sur nous.

Mon regret, constater après coup, la grande perte de cohésion du monde cynégétique.

Pêche, chasse et piégeage. Des femmes et des hommes qui vivent pour la plupart leur activité viscéralement ancrée de manière individuelle. Des dangers pour la société confrontée à la crise COVID ? Sûrement pas.

Préserver l’image ou la redorer ?

Éviter l’explosion de dégâts au printemps à venir ?

Tout est recevable. Mais qu’allons-nous, nous, vraiment gagner après ce mois de décembre 2020?

Aujourd’hui les chasseurs de petits gibiers, chasseurs dits de « loisirs », nos premiers alliés à nous piégeurs qui travaillons pour aider à maintenir des populations des petites espèces chassables, se retrouvent mis sur la touche, augmentant le fossé avec la chasse du grand gibier.

Ci et là, ils s’organisent pour essayer de se faire entendre, mais seuls et isolés sans l’appui de ceux à qui on demande de maintenir les populations de grand gibier et de réguler les ESOD.

Alors oui, je me félicite que nous piégeurs soyons reconnus par le ministère de l’Écologie dirigée par une pure écologiste (Mme Pompili), mais un goût amer reste et les séquelles laissées par notre manque de cohésion peut nous inquiéter.

Espérons que cette vision pessimiste soit trompeuse et que l’avenir de nos activités s’annonce radieux.

Anticiper pour ne pas subir c’est se préparer un avenir serein et il sera donc peut-être temps de voir avec claire voyance vers quel avenir nos choix pris aujourd’hui nous mènent.

Amicalement.

Nicolas LAGARDE

Secrétaire APATG82

 

 

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