N° 98 – Juin 2015
CE NUMERO EST ENCORE DISPONIBLE
AU SOMMAIRE
- Nouvelles de l'UNAPAF.
- Déclaration de piégeage et bilans de captures
- PROJETS D’ARRETES GROUPES 1 ET 2
- C’est l’histoire d’une cage
- Pièges photographiques
- Rats musqués dans le 62
- Régulation des pigeons de ville
- Portrait : Yves le piégeur
EDITO
Le mot de l’Indre et Loire
Le mois de juillet 2015 qui se profile à l’horizon est synonyme de nouvelles listes d’espèces classées nuisibles, et ce, pour une période de 3 ans, c’est à dire jusqu’au 30 juin 2018. Suite aux nouvelles directives, nous disposons désormais de trois années pour collecter des données concernant les dégâts liés aux espèces dites nuisibles. Beaucoup de départements ont vu une << amélioration» de leurs listes, fruit du travail de fourmi qui consiste à collecter puis à dépouiller les fiches de relevés, les témoignages ou les photos.
Merci à l’UNAPAF de ne pas avoir cautionnée les éléments restrictifs qu’étaient le nombre et le montant financier. En effet pour être recevable, la demande de classement devait impérativement être associée à : plus de 500 animaux capturés par espèce représentant plus de 10 000 Euros de préjudice. Heureusement le bon sens l’a emporté !
Malgré tout, si les dégâts occasionnés aux activités économiques sont relativement faciles à chiffrer, comment fait-on en ce qui concerne la faune sauvage. Est-ce que les associations de Piégeurs sont « outillées » pour réaliser objectivement cette analyse ? Ne serait-il pas urgent, de définir une méthode permettant de répondre au critère « Atteinte à la faune et à la flore ». N’est- ce pas le rôle de PONCFS et de ses missions ?
Autre débat d’actualité, l’utilisation des piégés de catégorie 2 … Il semblerait que le zonage empirique – pardon avéré – de la Loutre et du castor, n’ai pas rassasié nos détracteurs.
Nous devons maintenant répondre à un nouveau questionnaire concernant l’utilisation de la deuxième catégorie. Les paris restent ouverts mais je crains qu’à moyen terme une décision radicale et surtout irresponsable, soit prise à l’encontre de cette catégorie par des technocrates qui ne connaissent rien de la pose, ou de l’utilisation d’un piégé qu’ils qualifient simplement
de « tuant »…
Peut—être qu’un questionnaire est à l’étude quant à l’utilisation de la tapette à mouche …
Pauvres Piégeurs, priez pour nous, maintenant et à l’heure de notre mort …
Laurent BOREL
Président de l’ADPA 37