N° 107 – Septembre 2017
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AU SOMMAIRE
- Éditorial
- Infos diverses
- La pie et les autres
- Pièges à taupes : Le super Cat
- Les cages HENON de la fabrication à la pose
- Le point sur l’échinococcose alvéolaire
- Photos de lecteurs
- Le Journal des Piégeurs aux salons
- Petites annonces
EDITO
Des réponses qui ne nous satisfont pas…
Vous avez tous vu les réponses du Conseil d’État aux attaques des écolos. Certains départements ont encore perdu des espèces, bientôt tout sera protégé. Mais l’éleveur qui se fait tuer ses volailles, il va faire quoi quand on va lui dire de ne plus piéger renards et mustélidés ?
En France, nous sommes à la merci de quelques personnes qui décident pour la majorité. On protège le loup cela coûte 20M€ par an, qui finance ? L’État, c’est qui l’État ?
C’est nous. Idem pour sauver le grand hamster en Alsace, on élève, on relâche des reproducteurs, on aménage des zones agricoles, on surveille tout cela. Une fortune dépensée pour finalement livrer des hamsters à la dent des renards, des mustélidés et autres prédateurs que l’on ne peut réguler.
En Moselle, on a dépensé 1 M€ pour réaliser des aménagements en faveur des crapauds, mais on ne doit pas piéger le putois dont le régime alimentaire est de 40% de batraciens. Demain on va verser des indemnisations pour les dégâts de cygnes, de grues sur les parcelles agricoles…
Des exemples comme cela on peut en trouver à travers toute la France.
C’est un peu facile de prendre des décisions avec l’argent des autres. Dans un premier temps, il faudrait déjà dire à ceux qui paient, combien cela leur coûte réellement toutes ces actions, car c’est le grand flou, on n’arrive pas à avoir les chiffres exacts. Ensuite, leur demander s’ils sont d’accord pour payer, et bien moi, tant que contribuable, je ne veux plus payer pour cela. Celui qui subit des dégâts doit pouvoir se protéger et réguler les prédateurs qui l’attaquent.
Voilà un bon moyen de réaliser des millions d’euros d’économie pour l’État, celui-là même qui en ce moment gratte les fonds de tiroir pour réaliser des économies dans tous les domaines.
Ceux qui demandent de protéger telle espèce, ils assument les dégâts, mais avec leurs propres fonds, pas l’argent des contribuables… cela va calmer la plupart des protecteurs. Quand il va falloir payer des milliers de carcasses de volailles, ils vont vite réaliser que le renard ne mange pas que des campagnols. Et tout compte fait les loups, il y en a peut-être de trop… on pourrait les chasser.
On connait l’adage pollueur/payeur, on va en lancer un nouveau : protecteur/payeur !
Didier LEFÈVRE
Pt de l’association des Piégeurs Mosellans