N° 102 – Juin 2016
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AU SOMMAIRE
- Éditorial
- Nouvelles de l'UNAPAF
- Salon « Saison de chasse »
- Technique : Piège à œuf placé en sécurité
- Savoir : A paraitre prochainement au JO
- Connaissance : Le castor, la loutre et le piégeage
- Technique : Yves, un pro du collet
- Débat : Faune, flore … même combat
EDITO
Défendre le piégeage …
Depuis 22 ans, président et créateur de l’Association des Piégeurs Agréés du Puy de Dôme (A.P.A. 63) arrière-petit-fils d’Auvergnat, fils d’Auvergnat et Auvergnat moi-même, je défends les piégeurs du Puy de Dôme et les piégeurs d’Auvergne, avec mon cœur et beaucoup de temps.
Elu également trésorier de l’U.N.A.P.A.F., je voudrais, par ce mot, pousser un coup de gueule sur les injustices que l’on subit depuis trop de temps. Je constate que nos gouvernements successifs distribuent des subventions (notre argent) à des groupes de personnes qui se disent environnementalistes, argent qui est souvent utilisée afin de nous contrer et attaquer ceux qui leur ont donné la subvention, ils n’ont même pas la reconnaissance du ventre. Aux dernières élections, celles des nouvelles régions, en Rhône-Alpes-Auvergne, on a appris qu’une association touchait 1 million 500 milles € par an ! Cette somme d’argent lui était-elle utile ? Elle a essentiellement servi à attaquer tous les arrêtés préfectoraux. Et au ministère, dans les arrêtés qui sortent, on nous glisse des couleuvres, sans que personne n’en soit informé. Il n’y a qu’en France que l’on peut découvrir des faits aussi extravagants, la chasse dépend d’un ministre anti-chasse. La nouvelle loi sur la biodiversité, est en ce moment examinée par l’Assemblée Nationale : c’est très beau a entendre, on en redemanderait tellement c’est bien présenté, mais dans les faits c’est tout autre chose. La direction de cette Agence de la biodiversité a été confiée à M. Christophe Aubel, anciennement directeur du R.O.C. (Rassemblement des Opposants à la Chasse). Tous les piégeurs ont bien compris que ce n’est pas gagné.
Ces gens veulent bien que l’on piège les nuisibles, mais sans les tuer, les déplacer pour faire des dégâts ailleurs, mais pas chez eux ! Les nouveaux arrêtés ne servent qu’à nous imposer plus de contraintes et à nous décourager de piéger. C’est à nous de toujours prouver que ces nuisibles commettent des dégâts, de les recenser, de demander aux agriculteurs de communiquer leurs chiffres et de tout expliquer à la C.D.C.F.S. : c’est usant !!
Pourtant, on doit continuer d’exercer notre passion devenue un art indissociable du monde cynégétique et agricole et Dieu sait qu’il nous en faut, de la passion.
Merci à tous les piégeurs qui continuent à œuvrer malgré toutes les contraintes.
BOUZON Bernard
Président de l’A.P.A.63