N°79 – Septembre 2010

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AU SOMMAIRE

  • Piégeage en Italie
  • Nouvelles de l'UNAPAF
  • Les incontournables de l'automne
  • Photos des lecteurs
  • A l'écoute des associations
  • Gale du Renard
  • Empoisonneurs ou Piégeurs
  • Boîte pour faux nids

EDITO

LE NON AU MODE CHASSE POUR LES PIEGEURS

« Le piégeage est une école d’observation de la nature… et aussi beaucoup de patience. »

Le piégeage est devenu au fil des années un moyen reconnu pour réguler les espèces classées nuisible ; la discrétion dans nos modes de piégeage, reconnue par nos interventions auprès du public ; mais aussi un règlement qui a des règles strictes, sans oublier le respect des animaux que l’on veut réguler, car aujourd’hui les moyens ne manquent pas pour utiliser le piège approprié pour telles ou telles espèces créant des désordres.

Je reviendrai tout d’abord sur le piégeage avant 1984, du temps du piège à mâchoires, celui que j’ai connu, où toutes les espèces mammifères ou oiseaux nuisibles étaient libres d’être prises… en ce temps, le commerce de la peau était couramment pratiqué.

A partir de 1985, le piégeur a dû subir une formation pour devenir « piégeur agréé » et le décret ministériel du 30 septembre 1988 a réduit les conditions dans lesquelles peuvent être classées les espèces nuisibles.

Une liste de 12 espèces de mammifères et 6 espèces d’oiseaux a été mise en place au niveau national puis chaque préfet choisit, après consultation du Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage et la Fédération Départementale des Chasseurs. Les pièges classés en 6 catégories doivent, pour certaines catégories avoir subi une homologation par un arrêté avec une estampille sur le piège.

Janvier 2007 : révision de la réglementation pour remettre à jour, après 22 ans de fonctionnement dans l’état, le piégeage d’aujourd’hui… quiconque peut devenir « piégeur agréé ».

Aujourd’hui, les bruits de couloir disent « mode de chasse » pour le piégeage, cela entraînera que la personne devra avoir un permis de chasser, mais aussi aux moins 16 ans, en plus des dates d’ouverture et de fermeture pour les espèces.

Certains, dans les couloirs de la chasse, voient peut être un intérêt de profit sur le dos de personnes conscientes de faire du piégeage dit « d’utilité publique » et surtout de réguler là où le chasseur à tir n’a pas le droit d’intervenir, je pense dans le milieu urbain, où il y a de gros problèmes avec, par exemple, les fouines.

Quant à l’U.N.A.P.A.F., elle se doit d’écouter et de rapporter (suite à la demande faite auprès des élus de chaque département), le résultat de l’enquête qui, je pense, va dans le sens de la continuation du piégeage comme nous savons le faire aujourd’hui, sans que le  monde de la chasse intervienne sur un terrain déjà conquis par les piégeurs.

Les piégeurs n’ont rien à céder pour la chasse, au contraire il faut un soutient du monde cynégétique, ce n’est pas en changeant les modes ou les règles fréquemment que le nombre de piégeurs augmentera

ARRETONS l’action du profit… nos futurs adhérents ne le méritent pas.

Joël BRIE
Président de l’Association des Piégeurs de la Vienne (86)

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