Des champs inondés quand il pleut et des parcelles en proie à l’humidité toute l’année : une dizaine d’agriculteurs déplorent des pertes économiques liées à la présence de castors dans la Meuse. Installés à Sivry-sur-Meuse, au nord de Verdun, les époux Renaudin estiment avoir perdu, entre 2021 et 2023, plus de 38 000 euros en lien direct avec les « dommages causés par les castors », des pertes sur les récoltes de maïs, de tournesol ou d’orge.
Mais l’espèce étant protégée, hors de question de détruire les barrages. La zone impactée représente maintenant 140 Ha et une dizaine d’agriculteurs sont concernés.
Pour les époux Renaudin, la réponse serait un déplacement du castor, accordé seulement sous un régime dérogatoire, l’animal étant une espèce protégée. Le Groupement d’étude des mammifères lorrains (GEML) préconise lui de déplacer une partie de l’exploitation agricole, en donnant aux agriculteurs d’autres terres, à un endroit où le castor n’est pas présent. Pour l’heure, aucune solution convenant aux deux parties n’a été trouvée !